L’utilisation généreuse de plantes aromatiques donne leur saveur particulière aux plats provençaux.
Thym, romarin, sarriette, origan, fenouil sont ramassés dans nos collines. Dans chaque propriété qui se respectait était planté un laurier sauce, dont la seule utilité était de fournir ses feuilles à la cuisinière. Au jardin poussent, avec le persil et la ciboulette, la sauge officinale et le basilic. Seule, ou en association avec d’autres, chaque “herbe” a son utilisation.
Le “bouquet garni”, composé d’une branchette de thym, une feuille de laurier, quelques brins de persil et un grain d’ail, est présent dans les marinades, le pot-au-feu et de très nombreux plats. Thym, romarin, sarriette et laurier agrémentent les grillades, ragoûts et “tians” de légumes ; la sauge accompagne les viandes blanches ; les poissons s’accommodent bien avec le fenouil et laurier ; le basilic parfume les sauces, les salades et la délicieuse soupe au pistou dont il est l’un des ingrédients principaux.
Article extrait de mon livre « Provence, nature, patrimoine et art de vivre ». Édisud, 2012.