Cuisine méditerranéenne par excellence, la cuisine provençale se caractérise par l’utilisation, pour apprêter des aliments fournis par une nature généreuse, de l’huile d’olive, de l’ail, de l’oignon, de la tomate et d’herbes aromatiques aux senteurs du pays. La richesse de la région en ressources alimentaires agricoles et sauvages pourvoit au « bien manger » qui, ici, est aussi un « bien vivre ». La Provence, ce n’est pas un terroir, mais une mosaïque de terroirs.
Les grands troupeaux de moutons produisaient la viande et le lait des fromages. Dans les mas étaient élevés un porc, des lapins et des volailles.
Sur la table, les produits de la mer, qu’ils soient frais (poissons, crustacés, poulpes…) ou de conserve (anchois, morue…), avaient une belle place. Par la chasse, les espaces sauvages, garrigues et collines boisées, apportaient la “sauvagine” : sanglier, lièvre, “bec-figue”, grive…
Les plats les plus typiques sont des plats conviviaux qui se partagent en famille et entre amis : la bouillabaisse du dimanche, l’aïoli, le gigot de Pâques aux herbes de Provence, la daube, le civet de lièvre… Ils sont accompagnés d’un bon vin du pays.
Voici quelques plats traditionnels… ou moins traditionnels, et quelques desserts provençaux.
Indispensable : les herbes de Provence et l’huile d’olive
Quelques plats
Certaines de ces recettes sont extraites de mon livre « Provence, nature, patrimoine et art de vivre ». Édisud, 2012.
… et une recette aussi inattendue qu’originale :
Quelques desserts
Ces recettes sont extraites de mon livre sur les desserts provençaux : « Délices de Provence » (Édisud, 2008)
A voir aussi : Vins de Provence

Vallée du Rhône, Provence intérieure, Provence littorale, le vin est ici une tradition, un savoir-faire millénaire, mais surtout un art de vivre.

Vins de Provence. Appellations de la basse vallée du Rhône, du littoral et de la Provence intérieure.

Oreillettes, bugnes, « merveilles »